Transition énergétique :
deux initiatives réussies au Centre Hospitalier Côte Basque
- l’installation de chaudières biomasse sur ses sites de Bayonne Saint-Léon et de Saint-Jean-de-Luz,
- la récupération de chaleur sur les groupes froids de la cuisine centrale sur son site de Bayonne Cam de prats
L'impact des chaudières biomasse
au CH de la Côte Basque
Jusqu'en 2016, les eaux sanitaires du site Saint Léon du centre hospitalier étaient chauffées via des chaudières à gaz, la consommation d’énergie fossile engendrait une forte production de gaz à effet de serre.
Afin de réduire cette dépendance énergétique, l’hôpital a opté pour la mise en place d’une chaudière biomasse alimentée par du bois de récupération.
Ce projet couvre en grande partie les besoins de chauffage du site Saint Léon, site principal de l'établissement à Bayonne , tout en utilisant un combustible biosourcé localement. Les fumées issues de la combustion sont filtrées, et les cendres sont récupérées et valorisées, limitant ainsi les impacts sur l’environnement.
Le financement de cette installation a été assuré par les subventions de l’ADEME, rendant cette transition vers une énergie renouvelable plus accessible.
Une chaudière identique, mise en place selon les mêmes modalités a été installée et mise en fonctionnement sur le site de Saint-Jean-de-Luz
Ce projet permet non seulement de diminuer l’empreinte carbone de l’hôpital, mais aussi de réaliser des économies en réduisant la facture énergétique.
Système de récupération de chaleur sur les groupes froids de la Cuisine Centrale
La cuisine centrale de l’hôpital située sur son site de Cam de Prats à Bayonne, qui utilise de l’énergie pour refroidir ses chambres froides, générait une quantité importante de chaleur rejetée dans l’air ambiant. Ce gaspillage d’énergie et l’utilisation du Fréon, un gaz à fort impact environnemental, représentaient des défis majeurs.
Pour y remédier, un système de récupération de chaleur a été mis en place, permettant de réutiliser le gaz chaud pour chauffer les eaux sanitaires du site. Cette solution a également conduit à une baisse notable de la consommation de chauffage. De plus, le Fréon a été remplacé par un gaz à faible impact environnemental, permettant de réduire davantage l’empreinte carbone du site.
Ce projet a été entièrement financé par la prime d’énergie (CEE), et il contribue à réduire la consommation de gaz, tout en générant des économies énergétiques significatives pour l’établissement.