Chirurgie
de pointe
Le robot chirurgical
De quoi s’agit-il ?
Ce n’est pas un robot à proprement parlé:
- Aucune tâche automatisée
- Aucune intelligence artificielle
C’est un outil :
- un bras articulé manipulé par un chirurgien
Les atouts majeurs:
- Une vision augmentée en 3 dimensions plus précise
- Des instruments microchirurgicaux articulés
- Une ergonomie adaptée à chaque chirurgien
A quoi ça sert ?
- Permet de faire en abord mini invasif pour des interventions complexes
- évite une grande ouverture
Les opérations que nous pratiquons au robot en chirurgie thoracique sont principalement :
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Lobectomies pulmonaires
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Segmentectomies pulmonaires
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Thymectomies
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Tumeurs du médiastin
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Plasties du diaphragme
De quoi s’agit-il ?
Les interventions utilisent le plus souvent l’assistance des rayons X, avec des appareils d’imagerie installés dans la salle d’opération.
A quoi ça sert ?
- Pour les veines:
- Utilisation de la radiofréquence (ultrasons) pour traiter les varices
- Pour les artères:
- Anévrysmes et pathologies occlusives de l’aorte et des artères des membres inférieurs
- Endoprothèses aortiques abdominales y compris en urgence pour les anévrysmes
Collaboration avec le CHU de Bordeaux pour les endoprothèses fenêtrés (FEVAR) - Utilisation par le service des dispositifs disponibles les plus modernes pour les thromboses des artères
- thrombectomie percutanée (Indigo Penumbra et Rotarex): permettant de retirer des caillots sanguins dans les vaisseaux,
- athérectomie intravasculaire (Jetstream, Boston Scientific): permettant d’enlever par l’intérieur les plaques d’athérome qui bouchent les artères,
- lithotripsie intravasculaire (ShockWave): permettant la destruction de la plaque calcifiée qui obstrue l’artère.
ACT pour contrôler le dosage des anticoagulants pendant l’opération (Monitoring intra opératoire de l’héparinothérapie)
De quoi s’agit-il ?
Cette technique nécessite un fibroscope bronchique, c’est-à-dire une caméra miniaturisée permettant d’explorer le poumon et les bronches de l’intérieur, par les voies naturelles.
La minisonde est une sonde de 2 mm qui s’insère dans le fibroscope permettant compte tenu de sa petite taille d’ aller plus loin dans les bronches de petit calibre. Cette minisonde est elle-même équipée d’une sonde d’échographie, miniaturisée à l’extrême, permettant d’examiner le poumon de l’intérieur.
A quoi ça sert ?
Ainsi des cancers à des stades plus précoces qu’auparavant peuvent être repérés et opérés.
A partir du scanner thoracique nous réalisons...
...une reconstruction en 3D du poumon.
Puis nous identifions la localisation du nodule en rose.
Puis nous reconstruisons l’intérieur des bronches en 3 dimensions (bronchoscopie virtuelle)...
...afin d’identifier le trajet permettant en fibroscopie d’attendre ce nodule.
Au début de l’opération, le pneumologue avec le fibroscope refait le trajet dans les bronches avec la mini-sonde pour injecter le colorant.
Le chirurgien peut ainsi visualiser le colorant bleu à la surface du poumon pendant l’opération
Le colorant utilisé peut également être rendu fluorescent.
De quoi s’agit-il ?
A quoi ça sert ?
Les reconstructions 3D permettent au chirurgien de :
- planifier le déroulé de l’intervention chirurgicale, c’est-à-dire , prévoir les étapes de dissection de l’organe
- réaliser des interventions plus complexes qu’auparavant grâce à une meilleure précision de la connaissance de l’anatomie du patient qui est soigné
- diminuer le risque d’erreur anatomique pendant l’opération quand les patients ont une anatomie inhabituelle
- diminuer le risque d’accident hémorragique lors de l’intervention
- améliorer les marges de résection de sécurité d’une tumeur en augmentant ainsi la qualité oncologique du geste
- diminuer la durée de l’intervention chirurgicale grâce à un gain de temps de dissection